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DIEU EST VÉRITABLEMENT GENTIL (Partie 1/2)

Au Nom de Dieu plus Proche de moi que moi-même,

Je vais commencer par une grande affirmation que je soutiens fermement : le plus grand problème dans notre monde aujourd’hui est que les musulmans ont une vision faussée de leur Créateur, Celui qui ne cesse de les soutenir, Celui qui est leur Seigneur.

Tout ce qui a trait à Dieu est empreint de sentiments de culpabilité, d’angoisse de performance et de peur. Cela inclut le Ramadan. Nous sommes de vrais matérialistes, comme le reste du monde à notre époque.

Nous croyons que 1+1=2, et nous oublions le rôle de l’Unique.

Nos calculs ne tiennent pas compte des miracles, des récompenses et des bénédictions qu’Il nous offre sans compter. Nous sommes incapables de comprendre les bénédictions qui ne sont pas le résultat de nos propres actions parce que nous projetons notre mentalité matérialiste sur Dieu.

Nous pensons qu’il s’agit d’une question de cause à effet, une question d’entrée et de sortie : je donne mes actions, et j’attends en retour de la récompense de Dieu.

Nous traitons Dieu comme un banquier qui gère notre compte en banque.

C’est pourquoi beaucoup d’entre nous sont contrariés de ne pas pouvoir jeûner ou célébrer les prières rituelles pendant le mois de Ramadan. Nous pensons avoir perdu quelque chose de lourd et que cela est irréparable. Nous pensons être privés d’un grand bienfait.

Lorsque nous ne pouvons pas jeûner pour cause de maladie, de voyage ou de menstruation, il y a une perte dans l’accomplissement d’une action, mais Dieu nous prive-t-Il vraiment ?
L’affaire est bien plus vaste en réalité. La bonté de Dieu est tellement plus large et plus généreuse que notre comptabilité limitée. Avant de vous permettre d’éprouver de la tristesse de ne pas pouvoir jeûner ou prier, vérifiez d’abord si cette circonstance a affecté la vraie Réalité des choses.

Nous traitons Dieu comme un banquier qui gère notre compte en banque.

DANS LA RÉALITÉ…

Qu’est-ce que j’entends par « la vraie réalité des choses » ? Je veux parler de ce royaume invisible qui est le Royaume de la Grâce de Dieu, de Ses Prophètes, de Ses Anges, de Ses Bénédictions, de Ses Récompenses, de Son Amour et de Son Pardon. Cette réalité invisible est parfois indéniablement et clairement manifestée dans notre royaume visible, perçu et apparent, mais la majeure partie du temps, c’est une vérité invisible pour la plupart d’entre nous. Ainsi, vous ne pourrez la percevoir que si une personne vous la montre, ou si vous disposez d’un œil intérieur entraîné.

C’est dans cette Réalité que les actes que vous faites sont célébrés, acceptés, récompensés… Et dans cette Réalité, lorsque vous ne pouvez pas jeûner ou prier en raison de vos circonstances, rien ne change par rapport à ce qui se passerait si vous aviez pu jeûner et prier.

Écoutez ceci : le Noble Messager (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) nous parle d’une personne qui s’est consacrée à accomplir un acte d’adoration régulièrement, mais qui, un jour, n’a pas pu le faire pour une raison indépendante de sa volonté, comme la maladie ou la fatigue. Il dit alors que les Anges ont reçu l’ordre de Dieu d’écrire dans le livre des actes de cette personne un compte-rendu complet de l’action, et que Dieu dans Sa Grande Bonté lui accordera la récompense pour cette action, comme s’il l’avait accomplie, bien qu’il ne l’ait pas faite. Nous comprenons que cette Grâce est accordée à l’homme parce qu’il aurait, s’il avait pu, réalisé l’action à laquelle il se consacrait habituellement

Il l’aurait fait, s’il avait pu, mais il n’a pas pu, donc il ne l’a pas fait. N’est-ce pas votre état parfois ? C’est la réalité qui compte pour Dieu. Ce n’est pas le résultat, mais l’intention. La partie la moins importante de cette phrase, aux yeux de Dieu, est « il ne l’a pas fait ». C’est suffisant pour notre Généreux Seigneur de savoir que vous l’auriez fait, si vous aviez pu. N’est-ce pas votre cas, quand vous êtes malade ou que vous êtes en état de menstruation ?

De cet enseignement béni, le Messager de Dieu soulève le fardeau de la perte, éclaire le chemin de la joie, et surtout, nous aide à comprendre qui est notre Seigneur.

Le Bien-Aimé nous a également enseigné que quiconque a l’intention de faire une bonne action mais ne parvient pas à la réaliser, verra celle-ci inscrite dans son livre d’actions comme une action complète et accomplie.

Il nous enseigne que pendant le Ramadan, le sommeil d’une personne qui jeûne est considéré comme une adoration et que son silence est considéré comme une louange à Dieu, même si la personne n’a pas l’intention d’adorer Dieu durant ce moment là. Cet enseignement prophétique montre que même des actions sans effort comme le sommeil et le silence, qui ne font normalement pas partie du répertoire de ce que nous considérons comme « adoration » – et dans ce cas, qui ne sont même pas accompagnées d’une intention d’adorer Dieu – sont toujours considérées par Dieu comme des actes d’adoration. Et nos enseignants ont expliqué que cette bénédiction, ainsi que d’autres qui concernent la personne qui jeûne, s’étend également à toute personne qui aurait voulu jeûner pendant le Ramadan, mais qui n’a pas eu la possibilité de le faire.

C’est la réalité qui compte pour Dieu. Ce n’est pas le résultat, mais l’intention.

shehnaz karim

DIEU EST VÉRITABLEMENT GENTIL

Ces enseignements de notre Prophète Bien-aimé (que Dieu continue de nourrir son être, sa lumière et notre connexion à lui) signifient que vous pouvez être réellement heureux même si vous ne vous réalisez pas au plus haut niveau. Pourtant, tant de musulmans ont du mal à accepter que la grâce et la récompense de Dieu nous enveloppent même lorsque nous ne faisons pas toute une série d’actions….

C’est une expérience si douloureuse que de rencontrer aujourd’hui tant de musulmans dévoués qui ont une vision profondément négative de Dieu – comme quelqu’un qui est prêt à tout moment à leur retirer tout le bien. Comment pouvez-vous, vous qui vénérez Dieu, c’est-à-dire vous qui adorez, honorez et aimez Dieu (car c’est là le sens de l’adoration) accepter de croire qu’Il vous mettrait dans une situation indépendante de votre volonté, vous rendant incapable d’agir, pour ensuite vous refuser les récompenses de vos efforts ? Qu’Il vous donnerait une maladie ou une circonstance qui ne dépend pas de vous, et qu’Il vous retirerait les bénédictions spirituelles des actes sacrés que vous n’êtes pas en mesure d’accomplir ? Ce n’est pas le Dieu que je connais.

Nous devons remettre en question l’opinion que nous avons entretenue dans nos cœurs à l’égard de Dieu. Cette vision qui consiste à voir Dieu comme un inspecteur des travaux finis. Où Il y aurait toute une liste de tâches en attente d’exécution et que Dieu serait là à attendre de voir comment nous nous y prenons… Et si nous ne pouvons pas réaliser une tâche, ou si nous n’y excellons pas, Il nous retirerait Sa Grâce. Une telle vision exige de nous une action continue et parfaite. Elle exige une bonne santé continue et parfaite. Et les fruits de cette vision sont le chagrin, la tristesse et le désespoir lorsque la mauvaise santé ou l’incapacité nous touche. C’est ce point de vue qui nous fait déplorer comme une grande perte notre impossibilité à jeûner et à accomplir la prière lorsque nous sommes malades ou que nous sommes en période de menstruation. Quel triste état que de gaspiller des larmes pour une perte qui n’est qu’imaginaire, un produit de notre pensée bornée qui ne saisit pas la vaste Générosité de Dieu !

Nous devons remettre en question l’opinion que nous avons entretenue dans nos cœurs à l’égard de Dieu. Cette vision qui consiste à voir Dieu comme un inspecteur des travaux finis.

shehnaz karim

Malheureusement, lorsqu’il s’agit de Dieu, nous sommes très prompts à présumer le pire. Nous supposons facilement qu’il nous prive de telle ou telle bénédiction, récompense ou opportunité. C’est pourquoi il est si facile de tomber dans le piège de croire que nous perdons une chance de nous rapprocher de Lui lorsque nous ne pouvons pas faire certaines actions à cause de la fatigue, de la maladie ou d’autres circonstances qui limitent nos actes d’adoration. Mais comment cela peut-il être le cas ? Comment pouvons-nous croire cela si nous croyons que Dieu est tout ce qu’Il dit être : Généreux, Inconditionnellement Aimant, Celui qui donne et accorde tout ce qui est bon, Pardonneur, Compatissant… Dieu ne dit pas qu’Il est toutes ces choses à condition que nous travaillions dur dans le domaine des actions. Il l’est, indépendamment de nous et de nos actes, et de toute autre chose, et cela pour toujours ! Gloire à Lui.

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